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Demandez une démoLa fraude à la carte de crédit (ou bancaire) fait partie des types d’usurpation d’identité parmi les plus courants. Sa prévalence a augmenté de manière sensible pendant la pandémie de coronavirus, avec une hausse de 17 % des demandes frauduleuses de cartes de crédit pour le seul premier mois de la pandémie. Cette tendance s’est maintenue depuis et le National Fraud Hunter Prevention Service révèle que la fraude à la carte bancaire au Royaume-Uni a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans au cours des trois derniers mois de l’année 2021. Dans ce contexte, comment les établissements financiers peuvent-ils se protéger et protéger leurs clients contre la fraude à la carte de crédit et minimiser son impact sur les institutions financières du monde entier ?
La fraude à la carte bancaire est l’utilisation non autorisée d’une carte de débit ou de crédit pour effectuer des achats ou retirer des espèces. En 2021, 389 845 cas de fraude à la carte bancaire ont été signalés aux États-Unis. Selon la Federal Trade Commission, il s’agit du type d’usurpation d’identité le plus courant chez les personnes âgées de 20 à 39 ans.
Il y a fraude à la carte bancaire lorsqu’un criminel dérobe les informations relatives à la carte de crédit d’une autre personne et les utilise à des fins lucratives.
Traditionnellement, il y avait fraude à la carte de crédit lorsqu’une carte physique était volée à son détenteur. Aujourd’hui, il est de plus en plus probable qu’un fraudeur obtienne les données de la carte de la victime, mais pas la carte physique.
Les deux principaux types de fraude à la carte de crédit sont :
Dans le cas de la fraude à la demande, un fraudeur utilise des informations de carte de crédit obtenues illégalement pour ouvrir un nouveau compte au nom de la victime. Le criminel peut avoir volé ou bien acheté les informations de la victime sur le Dark Web.
Dans le cas d’une fraude par prise de contrôle de compte, le criminel utilise les informations personnelles identifiables de la victime pour prendre le contrôle de son compte et détourner des fonds.
Pour en savoir plus sur la fraude par prise de contrôle d’un compte, consultez notre article de blog consacré au sujet.
La fraude à la carte de crédit se divise en deux grandes catégories :
Ce type de fraude est de plus en plus courant en raison des paiements numériques qui sont devenus la norme. Une fois qu’il a obtenu les données d’une carte de crédit volée, le fraudeur peut procéder à de multiples fraudes, généralement au moyen de transactions en ligne. Le cas d’un criminel qui effectue de très gros achats en ligne, ou des achats groupés du même article, en agissant furtivement pour optimiser le temps dont il dispose avant que la fraude ne soit découverte, est un bon exemple de fraude CNP numérique. La fraude CNP peut aussi avoir lieu hors ligne, notamment lorsque le fraudeur est en mesure de remplir un formulaire de paiement en utilisant les données de la carte volée et de l’envoyer par courrier électronique au commerçant. Elle peut également se produire par téléphone.
Exemples d’incidents pouvant entraîner une fraude à la carte de crédit CNP :
Ce type de fraude est de moins en moins fréquent grâce à l’avènement de la carte à puce et du code PIN.
Exemples d’incidents pouvant conduire à une fraude à la carte présente :
La prévention de la fraude à la carte de crédit doit être une priorité absolue pour les établissements financiers. En effet, elle peut avoir un impact considérable sur le temps, les ressources et la réputation de l’entreprise. L’impact peut être encore plus important si les litiges ne sont pas résolus et si le client signale l’établissement au médiateur ou à un organisme équivalent.
Aux États-Unis, en vertu de la Loi sur la facturation équitable des crédits (FCBA), les sociétés émettrices de cartes de crédit doivent rembourser les clients pour les achats non autorisés de plus de 50 dollars effectués avant que la fraude ne soit détectée et signalée. C’est ce qu’on appelle une rétrofacturation. Certaines sociétés émettrices de cartes ont des politiques qui ramènent ce montant à zéro dollar. Le client doit alerter la société émettrice de cartes dans les 60 jours suivant la transaction frauduleuse, l’établissement devant répondre dans les dix jours.
Au Royaume-Uni, les recommandations sont à peu près les mêmes. En vertu de la loi sur le crédit à la consommation, les clients ne sont pas responsables de l’utilisation frauduleuse de leur carte de crédit, même si certaines banques ont fait le choix de ne pas rembourser les 50 premières livres Sterling si elles estiment que le client n’a pas veillé à la sécurité des données de sa carte de crédit. Néanmoins, si vous êtes un établissement financier, il vous incombe de prouver que le client n’a pas protégé les données de sa carte bancaire.
Les fraudeurs continueront de faire évoluer leurs méthodes de fraude à la carte, mais les établissements financiers peuvent donner à leurs clients les moyens d’éviter de devenir des victimes. En outre, il est important que les clients sachent comment signaler une fraude à la carte dans les meilleurs délais.
Les établissements doivent encourager leurs clients détenteurs de cartes bancaires à :
En outre, les établissements peuvent également à leur clientèle de marchands d’être proactifs en matière de détection de fraudes à la carte bancaire en étant attentifs aux signaux d’alerte tels que :
L’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage machine (ML) peuvent renforcer sensiblement la détection et la prévention des fraudes à la carte bancaire. Les outils d’apprentissage automatique sont rapides et précis et peuvent traiter de gros volumes de données. Avec un logiciel de supervision des transactions à la pointe de la technologie, l’apprentissage automatique est capable de calculer la probabilité qu’une transaction soit frauduleuse et prédire ainsi tout comportement futur. En outre, l’apprentissage automatique peut aider les établissements à suivre les tendances et à garder une longueur d’avance sur les tout derniers systèmes de fraude par carte. Il s’agit là d’un point essentiel pour aider ces mêmes établissements à conserver la confiance de leurs clients et la réputation de leur marque et également à réduire des retrofacturations coûteuses.
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Demandez une démoPublié initialement 28 juin 2023, mis à jour 16 janvier 2025
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