Le filtrage automatisé des sanctions est un processus crucial utilisé par les établissements financiers et bancaires pour identifier les personnes, les entités et les transactions pouvant être soumises à des sanctions économiques ou à des restrictions imposées par des gouvernements ou des organismes internationaux. Ce filtrage s’appuie sur l’utilisation de technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle (IA) et l’apprentissage machine (ML) pour analyser de manière rapide et précise d’énormes volumes de données en temps réel.
L’importance du filtrage automatisé des sanctions a pris tout son sens suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022 qui a entraîné l’imposition d’un nombre sans précédent de sanctions contre des entités russes. Et comme les sanctions économiques mondiales ne cessent d’évoluer et que les paiements transfrontaliers augmentent rapidement, nombreux sont les établissements qui ont cherché à abandonner leur système existant au profit de processus automatisés de filtrage des sanctions en temps réel afin de bénéficier d’une approche plus robuste.
Les défis du filtrage des sanctions traditionnel
En 2022, le filtrage des sanctions était considéré comme un défi majeur par de nombreux établissements financiers contraints de s’informer sur les nouvelles désignations et de veiller à ce que leurs solutions de conformité intègrent de manière cohérente des mises à jour incessantes. Concernant le filtrage des sanctions traditionnel, le défi est d’autant plus important qu’enquêter sur les alertes signalées exige un investissement manuel plus important.
Les principales difficultés rencontrées avec les solutions traditionnelles de filtrage des sanctions sont :
- Les faux positifs : Les systèmes de filtrage traditionnels génèrent souvent un nombre élevé de faux positifs avec des transactions légitimes signalées à tort comme potentiellement en lien avec des entités ou des individus sanctionnés. Cette situation impose donc un examen manuel approfondi qui impacte les performances de l’équipe Conformité.
- L’absence de mises à jour en temps réel : Les bases de données existantes peuvent ne pas intégrer rapidement les nouvelles sanctions, d’où d’éventuels retards dans le traitement et des risques accrus vis-à-vis de parties récemment sanctionnées.
- Le rapprochement complexe des entités : Le rapprochement précis des entités dans différentes langues, les variantes de patronymes et les orthographes différentes constituent un défi de taille. Les systèmes traditionnels peuvent avoir du mal à identifier correctement les variantes de noms de famille ou d’entités, d’où des correspondances ignorées ou des faux négatifs.
- L’évaluation des risques : Les méthodes de filtrage traditionnelles peuvent ne pas évaluer avec précision le niveau de risque associé aux transactions qui sont signalées. Cela peut entraîner un « surblocage » ou un « sous-blocage » si des transactions à haut risque sont ignorées ou que des transactions à faible risque sont inutilement retardées ou interrompues.
- L’évolutivité : Lorsque les volumes de transactions augmentent, les systèmes de filtrage traditionnels gèrent parfois mal une charge de travail qui ne cesse d’augmenter. Les problèmes d’évolutivité peuvent générer des retards de traitement et des risques de non-conformité.
- L’expérience client : Les retards liés à un grand nombre de faux positifs et d’analyses manuelles peuvent impacter négativement l’expérience des clients. En effet, ces derniers doivent parfois supporter des retards injustifiés au niveau du traitement de leurs transactions, ce qui peut entraîner une frustration légitime et un éventuel manque à gagner.
Les avantages des processus de filtrage automatisé des sanctions
En recourant au filtrage automatisé des sanctions, les établissements peuvent améliorer leurs activités en lien avec la conformité et minimiser le risque de s’engager par inadvertance dans des relations d’affaires avec des entités désignées. Le logiciel qu’ils utilisent analyse différentes sources de données, notamment les dossiers des clients, les détails sur les transactions ainsi que les listes de surveillance tenues par les agences gouvernementales et les organisations internationales. Et en cas d’éventuelle correspondance, le système génère une alerte pour que l’équipe Conformité lance une enquête.
Cette technologie aide les établissements à :
- Aborder le filtrage des sanctions de manière proactive
- Rationaliser leurs processus de conformité
- Réduire les opérations manuelles et les coûts d’exploitation
- Atténuer le risque de violation de la réglementation
- Améliorer la précision en minimisant le nombre d’erreurs humaines
- Garantir des procédures de filtrage homogènes
- Assurer la conformité aux exigences les plus récentes
- Structurer les données et réduire le volume de faux positifs grâce à des algorithmes d’apprentissage automatique qui apprennent à hiérarchiser et à classer les informations en fonction de leur pertinence pour certains types d’alertes
- Gérer d’importants volumes de transactions et s’adapter à la demande
En s’appuyant sur des outils automatisés, les professionnels de la conformité ont l’assurance que l’obligation de vigilance en matière de sanctions est bien appliquée à toutes les parties et contreparties concernées. Grâce à l’apprentissage automatique, le logiciel apprend à partir des données historiques, ce qui permet d’atténuer les futures erreurs après une violation de sanctions accidentelle.
Principaux critères à prendre en compte pour déployer un filtrage automatisé des sanctions
Les établissements qui envisagent de mettre en place un filtrage automatisé des sanctions ou d’améliorer leur programme existant ont tout intérêt à se demander :
- Si les nouveaux systèmes seront faciles à déployer
- Si un nouveau programme de formation sera nécessaire pour l’équipe Conformité
- Quels sont les points faibles, les limites et les opportunités en lien avec les processus de filtrage des sanctions existants
- Quelles sont les priorités en matière d’améliorations
- Quels sont les exigences et les risques à chaque étape
De plus, lorsqu’il s’agit de choisir un fournisseur de solutions de filtrage automatisé des sanctions, les établissements devraient demander des études de cas et des témoignages clients. En effet, de nombreux fournisseurs proposent des exemples de preuve de concept et s’appuient sur une approche fondée sur des tests et des améliorations pour suivre étroitement le produit et voir comment améliorer ses performances.
Les solutions de filtrage automatisé des sanctions proposées par ComplyAdvantage
Face à l’évolution constante des listes de sanctions, à des exigences réglementaires accrues et à l’accélération des délais de traitement, les établissements doivent impérativement adopter une approche de la conformité aux sanctions fondée sur les risques et non pas une approche minimaliste visant à détecter une éventuelle exposition aux sanctions. Les établissements doivent évaluer les défis posés par leur logiciel de filtrage actuel et réfléchir à l’intérêt de déployer de nouveaux outils automatisés pour filtrer les sanctions.
Grâce au logiciel de filtrage des listes de surveillance et de sanctions de ComplyAdvantage , les établissements peuvent :
- Connaître rapidement les changements importants au niveau du statut de risque d’un client
- Réduire les délais d’entrée en relation d’affaires en adaptant leur programme de filtrage des sanctions à une approche fondée sur le risque
- Réduire au maximum le nombre de faux positifs
- Rationaliser l’entrée en relation d’affaires des clients en améliorant la qualité des alertes grâce à une base de données fédérant les risques de blanchiment et accessible en temps réel
- Automatiser la supervision continue en abandonnant les téléchargements de fichiers plats différés
- Opérer une synchronisation avec les outils existants en intégrant les flux de données et les systèmes de gestion de cas et de la relation client pour les adapter aux flux de travail existants grâce à une API de pointe.
Demandez une démonstration produit
Découvrez comment plus de 1000 établissements de premier ordre procèdent à un filtrage par rapport à la seule base de données de risques en temps réel au monde qui répertorie les personnes et les entreprises.
Demandez une démo