Optimisez votre processus de filtrage des sanctions pour plus d'efficacité
Découvrez comment ComplyAdvantage accompagne les établissements financiers vers un filtrage plus performant.
Échangez avec notre équipeLe filtrage des sanctions est un élément-clé des efforts déployés par les établissements financiers pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (LCB-FT). En effet, ce processus leur permet de rester en conformité avec la réglementation et de protéger leur réputation ainsi que les activités financières de leurs clients.
Cependant, nombreux sont les établissements qui rencontrent des difficultés pour déployer des processus de filtrage des sanctions à la fois efficaces et évolutifs. Le présent article se penche sur les raisons de ces difficultés et propose cinq bonnes pratiques pour filtrer les listes de sanctions et de surveillance de manière efficace.
Comme de nombreux autres processus LCB-FT, le filtrage des listes de sanctions et de surveillance peut mettre beaucoup de pression sur l’équipe chargée de la conformité. En effet, :
Mais sans technologies et processus appropriés, le filtrage des sanctions peut rapidement devenir un fardeau supplémentaire pour des établissements qui tentent souvent de rester compétitifs sur la scène internationale.
Compte tenu de l’importance des sanctions et du coût potentiel d’une non-conformité à ces dernières, les établissements doivent maîtriser les bonnes pratiques de filtrage pour s’assurer que leur programme LCB-FT fournit bien les résultats escomptés.
Aligner le filtrage des sanctions sur une approche fondée sur le risque (RBA) exige d’adapter le processus de filtrage pour privilégier les domaines à haut risque. Cela nécessite notamment d’évaluer les risques liés aux différentes activités commerciales, aux clients ou aux transactions.
S’il maîtrise les risques spécifiques à son activité, un établissement peut affecter des ressources de manière plus efficace en opérant un filtrage des sanctions sur les priorités absolues. Cette approche assure un processus de filtrage plus ciblé et plus efficace car il traite les différents niveaux de risque auxquels l’ensemble de l’établissement est confronté. Cependant, adopter une approche de la conformité fondée sur le risque n’implique pas pour autant une aversion pour le risque. En effet, il s’agit plutôt d’une évolution stratégique afin de comprendre les différentes nuances des risques et de leurs conséquences.
Les analystes sont de plus en plus conscients de l’importance de l’inclusion financière et des répercussions involontaires des sanctions sévères. Ainsi, dans des pays comme l’Afghanistan, l’aide humanitaire qui manque cruellement est souvent restreinte en raison des sanctions. Le Groupe d’action financière (GAFI) souligne l’importance de l’inclusion financière et met en garde contre des mesures LCB trop rigides qui excluraient par mégarde des entreprises et des consommateurs légitimes du système financier. Le GAFI préconise plutôt de mettre en place des cadres LCB sensibles aux risques, une étape qui lui semble cruciale pour les pays aspirant à cultiver un paysage financier formel plus inclusif. Assurant non seulement un accès à des services financiers adaptés à un plus large éventail de la population, ces cadres étendent aussi l’assistance aux groupes les plus vulnérables et les moins bien desservis.
L’équipe Conformité doit souvent traiter des données obsolètes, inexactes ou dupliquées qui, de surcroît, sont réparties à travers des systèmes hétérogènes. C’est ainsi que les processus de filtrage des sanctions déployés à la hâte génèrent inévitablement des faux positifs et font perdre du temps.
Afin de mettre en place un protocole de filtrage à la fois évolutif et permettant d’identifier efficacement les correspondances, l’équipe Conformité doit pouvoir accéder à un profil unique et complet pour chaque client et uniquement basé sur les résultats du filtrage les plus pertinents. Sans oublier qu’une interface intuitive est l’assurance d’un processus intelligent.
Le défi que posent le filtrage des listes de sanctions et de surveillance et le filtrage des personnes politiquement exposées (PPE) porte essentiellement sur le nombre de listes qui peuvent être filtrées à l’échelle mondiale. En effet, les établissements doivent parcourir l’ensemble des listes publiées à travers le monde pour, au final, ne filtrer que celles qui s’appliquent à leurs juridictions, à leurs clients et à leurs produits.
Pour autant, il reste encore beaucoup à faire pour rationaliser le processus de filtrage. C’est pourquoi il est également important d’utiliser un logiciel qui automatise le filtrage des sanctions afin que l’équipe Conformité puisse définir des alertes fondées sur les risques à des intervalles spécifiques ainsi que des niveaux de filtrage des risques différenciés, et ce dès la phase d’entrée en relation d’affaires. De plus, les établissements doivent réfléchir à la fréquence d’actualisation de leurs listes de sanctions pour veiller à ce que les données traitées par leur logiciel soient à jour. Pour bénéficier de données d’excellente qualité, les établissements peuvent aussi envisager de faire appel à des experts humains qui vérifieront méthodiquement toutes les mises à jour des listes de sanctions en s’appuyant sur un processus d’examen à 12 yeux.
L’efficacité et la productivité sont des défis majeurs auxquels est confrontée l’équipe Conformité de tout établissement. Quant aux analystes, ils perdent un temps précieux à passer d’un système à un autre pour collecter les informations nécessaires ou bien à attendre des réponses des équipes externes ou des sous-traitants. En intégrant des contrôles à l’ensemble des systèmes hétérogènes, un établissement peut accélérer sensiblement les processus critiques liés à l’entrée en relation d’affaires et à la remédiation, satisfaire sa clientèle, soulager ses employés et également se protéger contre les risques, le tout grâce à quelques intégrations d’API simples.
Grâce à cette intégration, l’équipe Conformité s’appuie sur une source unique et automatisée d’information et de communication au sein de ses propres plateformes. Ceci permet ensuite de rationaliser la prise de décisions importantes concernant les cas et les révisions manuelles.
Enfin, il est essentiel d’effectuer un audit complet du processus de filtrage des sanctions pour en vérifier l’efficacité, l’efficience et la conformité aux exigences réglementaires. Pour ce faire, il faut commencer par documenter chaque étape du processus de filtrage, depuis les critères de prise de décisions jusqu’à la collecte et la vérification des données, puis évaluer l’adéquation entre la technologie et le logiciel de filtrage en examinant les ressources de ce dernier en termes de rapidité, de précision et d’évolutivité. Il faudra en outre examiner les rôles et missions du personnel mobilisé pour le processus de filtrage, sachant que, si besoin, une formation adéquate devra être dispensée pour qu’ils maîtrisent mieux les protocoles de conformité aux sanctions.
Après les étapes de documentation et d’évaluation, l’équipe Conformité pourra lancer une analyse complète des lacunes afin d’identifier les faiblesses ou les domaines d’amélioration de son processus de filtrage des sanctions en termes de données, d’infrastructure technologique ou de conformité. L’objectif est de comparer les pratiques actuelles par rapport aux bonnes pratiques du secteur et aux exigences de la réglementation. Après avoir été identifiées, les lacunes devront être classées par priorité selon leur impact potentiel sur la conformité et l’atténuation des risques. Un plan de remédiation pourra ensuite être mis en place afin de décrire les actions spécifiques à mener pour combler chaque lacune en définissant les responsabilités et les délais de mise en œuvre. Ces efforts devront faire l’objet d’un suivi régulier pour garantir une amélioration continue et un puissant processus de filtrage des sanctions dans la durée.
Y compris au sein des établissements financiers de plus petite taille, le filtrage des sanctions peut représenter une charge non négligeable pour l’équipe Conformité. Cependant, ce processus critique peut rapidement devenir incontrôlable lorsqu’il s’agit de superviser des centaines de listes pour des milliers de clients réalisant des millions de transactions par an. Tout cela peut nuire à l’expérience des clients, exposer l’établissement à des risques inutiles et rendre la conformité encore plus compliquée.
C’est pour cette raison que l’automatisation et les logiciels jouent désormais un rôle-clé dans les processus de filtrage des sanctions les plus performants. Et à l’heure où les établissements adoptent des moyens plus intelligents pour satisfaire leurs clients, il est logique que les risques en lien avec ces services soient gérés de manière plus intelligente.
Avec le logiciel de filtrage des listes de sanctions et de surveillance entièrement automatisé de ComplyAdvantage, les établissements peuvent :
Découvrez comment ComplyAdvantage accompagne les établissements financiers vers un filtrage plus performant.
Échangez avec notre équipePublié initialement 15 janvier 2025, mis à jour 15 janvier 2025
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