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Notre guide explore les meilleures pratiques à prendre pour s'assurer que vos cadres LCB-FT sont robustes, et capables de s'adapter à un paysage de risques incertains.
En savoir plusComprendre où les clients ont obtenu l’argent qu’ils utilisent pour réaliser des transactions et des investissements est un élément important du processus de connaissance du client (KYC) et fait partie intégrante de la conformité à la réglementation LCB-FT. Confrontés à des blanchisseurs d’argent qui utilisent des méthodes de plus en plus sophistiquées pour dissimuler la source de l’argent illégal, les établissements doivent travailler plus dur que jamais pour établir la provenance des fonds et l’origine de la richesse. Cela signifie concrètement qu’ils doivent déployer un ensemble de contrôles KYC tels qu’une obligation de vigilance à l’égard de la clientèle (CDD) et de mesures de supervision des transactions pour protéger à la fois leurs actifs et leurs clients et contribuer ainsi à la lutte mondiale contre la criminalité financière.
Afin d’examiner l’origine des fonds et l’origine de la richesse, il est important de bien distinguer ces deux termes.
L’origine des fonds (SOF) est un terme utilisé pour décrire les origines de l’argent qu’un individu ou une entreprise utilise pour financer ses opérations. Pour établir la provenance des fonds, l’établissement financier doit chercher à comprendre non seulement d’où proviennent les fonds (c’est-à-dire depuis quel compte ils ont été transférés), mais aussi l’activité qui a permis de générer ces fonds, par exemple, un emploi, la vente d’un bien immobilier ou un héritage.
Voici quelques exemples de provenance des fonds :
L’origine de la richesse fait référence à la provenance de l’ensemble du patrimoine d’un client, c’est-à-dire le total de ses actifs. En établissant l’origine de la richesse, l’établissement financier doit déterminer pourquoi le client possède les actifs qu’il détient et comment il les a obtenus.
Quelques exemples d’origine de la richesse :
Même si l’origine des fonds concerne plus directement les initiatives de conformité à la réglementation LCB-FT, tant la provenance des fonds que l’origine de la richesse doivent être pris en compte pour établir l’éventuelle participation d’un client à une activité criminelle. Lorsqu’un client est signalé comme présentant un « risque élevé » et qu’une enquête est ouverte pour connaître la provenance de ses fonds, l’origine de la richesse peut servir à étayer une décision concernant la provenance des fonds.
Notre guide explore les meilleures pratiques à prendre pour s'assurer que vos cadres LCB-FT sont robustes, et capables de s'adapter à un paysage de risques incertains.
En savoir plusPouvoir identifier la provenance des fonds et l’origine de la richesse est indispensable pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ces deux éléments étant de bons indicateurs de l’éventuelle implication d’un client dans des activités criminelles. Quand la provenance des fonds et l’origine de la richesse ne correspondent pas au profil de risque d’un client ou à une activité transactionnelle établie, l’établissement financier doit utiliser ces informations pour justifier sa réaction en termes de conformité à la réglementation LCB-FT et lorsqu’il communique une déclaration d’activités suspectes (SAR) aux autorités nationales compétentes.
Une enquête sur la provenance des fonds dans le cadre de la lutte LCB doit s’appuyer sur les mesures et les considérations suivantes :
Toutes les transactions et activités financières suspectes ne justifient pas une enquête sur la provenance des fonds et les autorités financières ne la recommandent pas pour chaque incident suspect. C’est ainsi que le Centre australien de rapports et d’analyse des transactions (AUSTRAC) souligne que les divergences en matière d’identification des clients et autres problèmes d’identification peuvent être mieux résolus via des mesures de vigilance renforcée (EDD) plutôt qu’en diligentant une enquête sur la provenance des fonds.
Si la provenance des fonds d’un client suscite des inquiétudes, l’établissement doit être prêt à prendre les mesures de conformité nécessaires pour gérer un risque de conformité potentiel. En fonction des exigences réglementaires, les réponses en termes de conformité face à la provenance des fonds peuvent être notamment :
Lorsque l’examen de la provenance des fonds d’un client révèle une activité suspecte, l’établissement doit soumettre un rapport d’activité suspecte (SAR) aux autorités compétentes. Ainsi, aux États-Unis, une déclaration d’activité suspecte doit être déposée auprès du réseau de lutte contre la criminalité financière (FinCEN).
Afin d’établir de manière certaine la provenance des fonds, les établissements doivent définir et appliquer des mesures KYC appropriées pour comprendre qui sont leurs clients et l’activité qu’ils exercent.
Dans le cadre de l’approche fondée sur le risque de la conformité LCB recommandée par le Groupe d’action financière (GAFI), ces mesures KYC doivent être proportionnelles au risque que représente chaque client. Ce qui signifie que les clients à plus haut risque doivent faire l’objet de mesures de conformité renforcées tandis que les clients à faible risque peuvent être visés par des mesures allégées.
Le processus KYC doit s’articuler autour des mesures et contrôles suivants :
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Publié initialement 12 octobre 2021, mis à jour 04 février 2025
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